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Édition du 29 novembre 2018,
section ARTS, écran 9
Monsieur Mono, c’est l’incarnation du chanteur Éric Goulet lorsqu’il travaille en solo. Il a lancé il y a quelques semaines un nouveau disque, Le grand nulle part, dont les chansons évoquent une difficile peine d’amour. Il les présente sur scène pour la première fois en compagnie du quatuor Esca, et en s’accompagnant lui-même au piano, dans une mise en scène de Michel Faubert. Une soirée belle et triste en perspective.
— Josée Lapointe, La Presse
Bassiste, contrebassiste, chanteuse, compositrice, leader, performeuse flamboyante, Esperanza Spalding est de nouveau l’invitée du FIJM, cette fois afin d’y présenter la matière de 12 Little Spells, septième album studio sorti cet automne sous étiquette Concord. Dans cet opus, elle explore le thème de l’énergie réparatrice de l’art, des liens mystérieux du corps et de l’esprit dans l’acte créatif. Au départ très prometteuse en tant qu’interprète et improvisatrice, la musicienne américaine s’affirme désormais comme une voix innovante, authentique conceptrice du jazz nouveau. — Alain Brunet, La Presse
Récemment présenté en première mondiale aux RIDM, le documentaire posthume New Memories, de Michka Saäl, se penche sur le travail et la vie d’Anne J Gibson. Cette femme, autrefois dépendante aux drogues, est devenue une photographe de rue très remarquée. Née en Tunisie et installée au Québec dans les années 80, Michka Saäl a réalisé plusieurs documentaires à caractère social. Elle s’est éteinte en juillet 2017. À noter qu’Anne J Gibson sera présente aux projections des 1er et 2 décembre. — André Duchesne, La Presse
Die Lit est le premier album studio du rappeur américain Playboi Carti, 22 ans, Jordan Terrell Carter de son vrai nom. Le jeune MC d’Atlanta avait fait beaucoup parler de lui avec un mixtape homonyme en 2017 et son premier opus solo est l’un des plus prisés du rap émergent. Le pouvoir attractif de Playboi Carti était assez fort pour attirer en studio Nicki Minaj, Young Thug, Skepta, Lil Uzi Vert, Bryson Tiller, Travis Scott, le chef Keef et Pi’erre Bourne. Phrasé d’enfer, excellent beatmaking, buzz assez considérable pour remplir le MTelus. On saura alors de quel trap il se chauffe… — Alain Brunet, La Presse
En cette période de l’année où les cieux invitent aux sensations du regard, quoi de mieux que d’aller découvrir la cinquantaine de petits tableaux paysagistes d’Alain Massicotte exposés à la galerie Tommy Zen (Beautés immuables, le vivant sous observation) ? De calmes huiles sur panneau accompagnées de dessins délicats qui émanent d’un artiste qui manie crayon et pinceau avec une acuité exemplaire et beaucoup d’âme…
— Éric Clément, La Presse
En interrogeant une vingtaine de danseurs et danseuses professionnels qui ont cessé de danser, Karine Ledoyen s’attendait à faire une pièce sur le deuil. Mais c’est la lumière, plutôt que l’ombre qui se dégagent de ces témoignages, diffusés par bribes durant le spectacle De la glorieuse fragilité, dont la première avait lieu hier à l’Agora de la danse. La chorégraphe nous entraîne dans sa chrysalide, où évoluent quatre danseurs, accompagnés par une conceptrice vidéo qui devient en quelque sorte la narratrice de ce récit dansé qui brouille les frontières entre studio et scène, documentaire et fiction. — Iris Gagnon-Paradis, La Presse